La Ville de Nantes va lancer d’ici la fin mars et durant 1 mois un appel à idées pour recueillir les noms de femmes et de personnalités liées à la défense des droits humains, et particulièrement à la défense des droits des minorités et/ou de personnalités liées à la défense à la lutte contre les discriminations liées à l’origine, à la lutte contre le racisme.
L’objectif proposé étant d’enrichir, pour les années à venir, la liste servant de base pour la dénomination des nouvelles rues avec des noms en lien avec ce thème.
Conformément à l’engagement citoyen pris sur la reconnaissance de la place et du rôle des femmes dans l’histoire et notre société et l’ambition de la ville non-sexiste, une démarche de féminisation des noms des rues et des équipements nantais est engagée. En huit années d’actions volontaristes, 201 noms de femmes supplémentaires sont inscrits sur le territoire, soit désormais près de 3 fois plus que ce qui avait été fait en 2 siècles ! Cette démarche se poursuit et s’amplifie tout au long de l’année par des actions de médiations culturelles et patrimoniales.
La mise en œuvre de la démarche citoyenne de « Noms de rues, place aux femmes » en 2016 a initié une nouvelle méthode d’implication des habitantes et des habitants aux propositions. Elle a été réalisée dans le cadre du conseil nantais à l’égalité femmes-hommes, instance de gouvernance ouverte de la politique publique égalité femmes-hommes sous le précédent mandat. Ainsi plusieurs listes de propositions de noms de femmes ont été formulées de manière participative pour aboutir à une liste de 351 noms. Depuis, de nombreuses initiatives contributives ont été organisées dans les quartiers nantais ou pour de nouveaux noms d’équipements – une manière efficace d’appropriation citoyenne et de s’intéresser à l’histoire des femmes du territoire.
Pour continuer dans cette action volontariste mais également pour accentuer la visibilité des personnalités engagées en faveur des droits humains, la Ville de Nantes lance une nouvelle consultation citoyenne. La contribution se fera en ligne via la plateforme web du dialogue citoyen – à ce stade, la démarche n’est pas encore créée mais elle sera visible dès son lancement à la fin du mois de mars.